À l’invitation des « Rencontres d’El Jem 2022 » en Tunisie, Mary Bourgade adjointe au Maire de Nîmes en charge de la candidature UNESCO, des monuments romains de Nîmes et de la coopération décentralisée a participé les 25, 26 et 27 mars derniers au colloque international organisé à El Jem sur le thème : Patrimoine, évènementiel et développement local.
Ce colloque était organisé par l’association développement local d’El Jem, le laboratoire de recherche en patrimoine et « architecturologie » et l’Unité de recherche Patrimoine architecture et environnement de Tunisie.
Mary Bourgade a présenté les monuments nîmois, les équipements culturels les restaurations et la politique patrimoniale volontariste de la Ville de Nîmes portée par le Maire Jean-Paul Fournier. La communication s’est clôturée par une présentation détaillée de la candidature de la Maison Carrée de Nîmes au Patrimoine mondial et par un échange avec le public constitué majoritairement d’universitaires-chercheurs, d’architectes et d’enseignants.
Ces rencontres en Tunisie se sont poursuivies par une suite d’entretiens avec les autorités locales et les associations culturelles toujours sur l’expérience de Nîmes dans le domaine de la valorisation, de la gestion et de l’animation de son patrimoine romain ainsi que sur les problématiques communes d’attractivité et de gestion des flux de visiteurs.
La ville d’El Jem est célèbre pour son exceptionnel Amphithéâtre romain inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO en 1979* et qui rivalise de beauté avec celui de Rome.
* Critères d’inscription UNESCO
Critère (iv) : L’amphithéâtre d’El Jem est l’un des rares monuments du genre et l’unique en Afrique à être bâti, non pas à flanc de coteau, mais en terrain plat et appuyé sur un système complexe de voûtes. Le monument d’El Jem est un des exemples les plus accomplis du type architectural romain de l’amphithéâtre, presqu’au même titre que le Colisée de Rome.
Critère (vi) : L’édification dans une lointaine province d’un bâtiment soigné et si complexe, destiné aux spectacles populaires, est symptomatique d’une certaine propagande romaine impériale.
